Mar 2, 2020 | Paysage>Paysages en
ÇA REMUE
LE PROGRAMME DES 3 JOURS
Musée de Grenoble
Vendredi 2, samedi 3, dimanche 4 mars
hall, grande galerie, patio, salle des séminaires, auditorium
Les paysages fixes, stables, arrêtés n’existent pas. Le sédentaire et le définitif ne sont que des illusions d’optique ou de perception. Tout dans le paysage remue, tangue, chaloupe, bouscule, migre et se déplace…
À contrario de l’itinéraire trop bien tracé de la route principale nous projetant au plus vite vers une destination déterminée, Ça remue vous propose de cheminer disponible au hasard et à l’inattendu, attentif à toutes les rencontres, de déguster le temps qui passe, le temps qui change, d’oublier les certitudes ou les inquiétudes pour laisser la part belle à l’échappée.
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Le paysage fait son cinéma
Vendredi 2, samedi 3, dimanche 4 mars
Un montage d’Agnès Bruckert (boucle de 36 mn en projection continue).
Auditorium du musée (entrée gratuite)
Lieux-dits, un précipité de vies
> Vendredi 2, samedi 3, dimanche 4 mars
Une proposition de Philippe Mouillon avec le concours scientifique de Jeanine Elisa Médélice.
Grande galerie (entrée gratuite samedi et dimanche)
SÉMINAIRE paysage en mouvements
> Vendredi 2 mars de 9h30>13h / 14h30>18h
Salle de séminaire (entrée gratuite sur inscription à contact@lelaboratoire.net)
9H30
Accueil par Guy Tosatto, directeur du musée de Grenoble. Introduction par Philippe Mouillon.
10h>13H – 14H30>18H
Une journée de réflexion sur les paysages en mouvements avec Cécile Beau (artiste), Daniel Bougnoux (philosophe), Philippe Bourdeau (géographe), Philippe Choler (écologue), Emanuele Coccia (philosophe), Laurence Desprès (biologiste), Caroline Duchatelet (artiste), Alain Faure (politiste), Catherine Hänni (archéobiologiste), Lucie Goujard (historienne d’art), Lionel Manga (écrivain), Martin de la Soudière (ethnologue), François Parcy (biologiste), Dominique Pety (historienne de la littérature), Claire Revol (philosophe), Olivier de Sépibus (artiste), Henry Torgue (compositeur), Martin Vanier (géographe), Marc Vuillermoz (historien de la littérature)…
18H30
Conclusion en présence de Patrick Levy, Président de l’Université Grenoble Alpes.
CONVERSATIONS entre artistes de paysage>paysages et chercheurs universités / CNRS
> Samedi 3 mars
Patio (entrée gratuite)
10H Caroline Duchatelet (artiste) >/< Daniel Bougnoux (philosophe).
Cueillir la lumière
11H Agnès Bruckert (monteuse) >//< Laure Brayer (architecte).
Filmer le paysage en arrière-fond
12H Rachid Ouramdame (chorégraphe) >/< Anne-Laure Amilhat (géographe).
Franchir les frontières
13H Céline Perroud (danseuse) >/< Claire Revol (philosophe).
Gestes entre ciel et terre
14H Olivier de Séphibus (photographe) >/< Yann Borgnet (guide)
>/< Lucie Goujard (historienne d’art).
La disparition du paysage de haute montagne
15H Cécile Beau (artiste) >/< Cartherine Hänni (archéobiologiste).
Stabilité et turbulences, la nature en évolution
16H Chloé Moglia (artiste) >/< Emmanuele Coccia (philosophe).
Se mélanger au monde par le souffle
17H Éléonor Gilbert (réalisatrice) >/< Anne Sgard (géographe)
>/< Sarah Mekdjian (géographe).
Expérimenter son quotidien
© Olivier de Séphibus
PERFORMANCES
> Samedi 3 mars
11H
Skull*cult de Christian Rizzo et Rachid Ouramdane
Rachid Ouramdane, co-directeur du CCN2-Centre chorégraphique national de Grenoble, reprend et interprète ce solo créé au Vif du sujet à Avignon en 2002. Le corps gainé de cuir, il développe un travail d’articulations et de suspensions intégralement réalisé de dos.
Salle XVIIIe siècle (entrée gratuite / durée 25mn)
12H
Horizon Chloé Moglia
À 6 mètres de hauteur, Chloé Moglia, l’artiste aérienne associée au CCN2-Centre chorégraphique national de Grenoble, explore la décomposition du mouvement au bout d’une longue perche recourbée.
Parvis du musée (entrée gratuite / durée 25mn)
14H
Skull*cult de Christian Rizzo et Rachid Ouramdane
Rachid Ouramdane, co-directeur du CCN2-Centre chorégraphique national de Grenoble, reprend et interprète ce solo créé au Vif du sujet à Avignon en 2002. Le corps gainé de cuir, il développe un travail d’articulations et de suspensions intégralement réalisé de dos.
Salle XVIIIe siècle (entrée gratuite / durée 25mn)
15H
Horizon Chloé Moglia
À 6 mètres de hauteur, Chloé Moglia, l’artiste aérienne associée au CCN2-Centre chorégraphique national de Grenoble, explore la décomposition du mouvement au bout d’une longue perche recourbée.
Parvis du musée (entrée gratuite / durée 25mn)
16H
Espace Éléonor Gilbert
Un film de 14 minutes où, à l’aide d’un croquis, une petite fille explique les subtilités géopolitiques de l’espace public à l’échelle d’une cour de récréation.
Salle de séminaire (entrée gratuite / durée 14mn)
PERFORMANCES
> Dimanche 4 mars
11H30
Transhumance Nicolas Hubert et Giulia Arduca Compagnie Épiderme
Une déambulation performative et contemplative dans de grands espaces imaginaires, à travers un mouvement hybridant les formes jusqu’à la confusion des membres et des genres (humain/animal, masculin/féminin).
Départ Grande galerie, niveau vestiaire
(entrée gratuite / Déambulation de 20 mn)
12H
Horizon Chloé Moglia
À 6 mètres de hauteur, Chloé Moglia, l’artiste aérienne associée au CCN2-Centre chorégraphique national de Grenoble, explore la décomposition du mouvement au bout d’une longue perche recourbée.
Parvis du musée (entrée gratuite / durée 25mn)
14H
Le geste de la Terre Céline Perroud Compagnie Rotations Culturelles
Danseuse et chorégraphe atypique, Céline Perroud présente une variation du master class «Sismo Danse » réalisée avec le sismologue Jean Robert Grasso et le plasticien Sébastien Perroud.
Patio (entrée gratuite / durée 20 mn)
14H30
Transhumance Nicolas Hubert et Giulia Arduca Compagnie Épiderme.
Une déambulation performative et contemplative dans de grands espaces imaginaires, à travers un mouvement hybridant les formes jusqu’à la confusion des membres et des genres (humain/animal, masculin/féminin).
Départ Grande galerie, niveau vestiaire
(entrée gratuite / Déambulation de 20 mn)
15H
Tentatives d’étirement du français figé David Poullard >/< Guillaume Rannou
Une conférence fiction par deux artistes de la langue qui élaborent ensemble des dispositifs destinés à tordre l’ordinaire et le banal de notre langue usuelle, afin d’en extraire des sens potentiels inattendus.
Grande galerie (entrée gratuite / durée 20 mn)
15H30
Horizon Chloé Moglia
À 6 mètres de hauteur, Chloé Moglia, l’artiste aérienne associée au CCN2-Centre chorégraphique national de Grenoble, explore la décomposition du mouvement au bout d’une longue perche recourbée.
Parvis du musée (entrée gratuite / durée 25mn)
16H
Le geste de la terre Céline Perroud Compagnie Rotations Culturelles
Danseuse et chorégraphe atypique, Céline Perroud présente une variation du master class «Sismo Danse » réalisée avec le sismologue Jean Robert Grasso et le plasticien Sébastien Perroud.
Patio (entrée gratuite / durée 20 mn)
16H30
Tentatives d’étirement du français figé David Poullard >/< Guillaume Rannou
Une conférence fiction par deux artistes de la langue qui élaborent ensemble des dispositifs destinés à tordre l’ordinaire et le banal de notre langue usuelle, afin d’en extraire des sens potentiels inattendus.
Grande galerie (entrée gratuite / durée 20 mn)
Une initiative de LABORATOIRE en partenariat avec le musée de Grenoble, le CCN2 et les éditions local-contemporain
Jan 28, 2020 | Paysage>Paysages en
This fourth season of paysage> paysages steps into the landscape disorientated. A disorientation that, for a long time, was the privilege of the traveller passing through unfamiliar country, then of the western tourist enjoying a change of scenery. A few vagabond figures like Victor Segalen or Nicolas Bouvier managed to become porous to the world, writing incandescent prose permeated by its endlessly diverging ways. However, in most travel literature, any sense of otherness is obscured or confused by the quest for the exotic.The postage stamp, postcard and travel agency brochure have been the icons of this exoticism. Far away places arrived here as fictions, served up as screensavers devoid of any lines of force that might disturb their tranquil surfaces.
And yet… every experience of the landscape begins, first and foremost, as a disorientation. Including our own immediate environment, in a time when our familiar surroundings constantly re-appear to us “disoriented”, vacant, adrift in planetary standardization. This disorientation is the dominant experience of the contemporary world; the mirror image of the change of scenery sought by the tourist, unmooring place from its foundations, from the habits and uses that have sculpted it over time. The “sites” demarcated by the tourist industry, the agricultural industry, as transport hubs and offshore platforms occupy countries like a foreign army, in an amnesia of belonging. They are places cloned, of which the model – both precursor and prototype – was the colonial plantation; identikit environments slowly eating up the world.
We live with the illusion of landscape as something stable, something that can replicated endlessly, without variation even as the rapid metamorphoses of our actual ecologies demand of us other modes of perception, of feeling, of thinking. It becomes essential to forge new connections with the poetic density of place and the living beings that populate them, with a living world whose becomings remain always open, polyphonic, punctuated with entangled trajectories, with no promise of stability and indifferent to our interests and projects.
Here are some of the upcoming meetings…
Enraciné de Douglas White
“Pinpointing-Progress” / Maarten Vanden Eynde (Biennale de Riga 2018)
pourquoi_ici, / Jean-Pierre Brazs
Alexandra Engelfriet / “tranchée”
Laurent Four / Dialogue avec un troupeau