Collection de collections / opus 02

Cette installation urbaine est réalisée grâce à la participation aléatoire de nombreux collectionneurs. Jeune ou vieux, riche ou pauvre, homme ou femme, la posture du collectionneur traverse en effet les milieux sociaux et les générations et c’est cette discordance symbolique qui apparaît ici fructueuse. La puissance poétique du résultat repose en effet sur cette hospitalité offerte à tous les collectionneurs souhaitant participer. Chacun apporte son monde, car la collection est souvent la cristallisation d’une obsession poursuivie avec opiniâtreté durant de longues années. Durant cette traque, chaque collectionneur a aiguisé son regard, approfondi la séduction intuitive des premiers objets réunis au profit d’un savoir de plus en plus raffiné au fil de l’accumulation de cette série d’objets, une fidélité accumulative qui lui impose de penser pour classer, hiérarchiser, échanger.

Ces imaginaires collectés sans souci hiérarchique sont ensuite inscrits à l’intérieur de cabinets de curiosité d’échelle urbaine installés en pleine rue. La Collection de collections repose sur la fertilité de l’inattendu, des relations dynamiques entre ces imaginaires hétérogènes rapprochés en voisinage. Le visiteur peut entrer dans la plupart des espaces afin de s’immerger dans chaque collection, reflets de l’originalité de chacune de nos vies.

Ces objets collectionnés sont en quelque sorte des générateurs ou des accélérateurs de conversation. En ce sens, la Collection de collections constitue une invitation à la promenade dans le foisonnement des imaginaires humains et des altérités. Espace d’hospitalité, cette collection de mondes propres régénère l’espace public en suscitant rencontres et échanges. Elle embrouille, dénoue et fluidifie les hiérarchies établies et couramment admises entre l’œuvre et la marotte, le grand art et l’art populaire, l’espace intime et l’espace public, le spécialiste et l’amateur. Elle propose de rendre visible et de faire circuler des paroles qui ne sont pas entendues, des pratiques qui ne sont pas attendues, des intuitions qui ne sont pas considérées.

C’est sur le front de la territorialisation d’un espace public organique que la Collection de collections apparaît porteuse d’une actualité. Car si aujourd’hui de nombreux citoyens apparaissent dépris des représentations politiques classiques, ils sont pourtant attentifs aux mutations sociales et urbaines contemporaines et participent quotidiennement de nouveaux agencements.

C’est un paradoxe momentané de notre époque : derrière l’apparence d’une attention flottante, d’un désintérêt pour la chose publique, une nouvelle citoyenneté est particulièrement active dans les réseaux sociaux numériques et transforme aujourd’hui l’Internet en espace public contributif, de mise en commun, d’échange, de mobilisation ou d’action alternatives. L’espace public classique semble délaissé, quand l’espace virtuel est désormais massivement investi par des sujets qui ressentent le besoin de s’approprier leur vie, de la prolonger en la donnant en partage, de l’accomplir et la ressourcer en lui donnant une présence élargie.
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EX-VOTO

À 2000 mètres du Vieux-Port, le tunnel prolongeant le boulevard National joue, pour le troisième arrondissement de Marseille, un rôle de porte et de lien avec les autres quartiers de la ville. La voie de chemin de fer agit comme une frontière physique et symbolique puissante entre le quartier haussmannien de Longchamp et le quartier populaire très dégradé du boulevard National.

Chaque jour, d’innombrables piétons, cyclistes ou automobilistes affrontent cet espace, car la traversée inquiète, embarrasse ou affecte. Mais elle peut aussi détacher le passant de sa vie quotidienne, pour l’entraîner dans une expérience nouvelle. Si le lieu inquiète et repousse, il peut aussi, selon l’imaginaire de chacun, évoquer la grotte de Lourdes, la voûte céleste, la caverne de Platon ou un théâtre d’ombres.

Invités à Marseille pour l’année Capitale 2013, Maryvonne Arnaud et Philippe Mouillon ont choisi d’amplifier ces potentialités pour obtenir une dramaturgie d’échelle urbaine qui impulse des trajectoires inattendues, lignes d’erres buissonnières, fugues indéterminées. Le geste artistique profite des différences sociales et générationnelles, symboliques et esthétiques, pour les mettre en scène et les inviter à se côtoyer.

Comme tant de grottes naturelles transformées en sanctuaires, ce tunnel devient ainsi le réceptacle d’ex-voto contemporains qui puisent bien au-delà de la tradition locale, et traversent les cultures, les systèmes symboliques et l’histoire pour bâtir une poétique de bricolage, assemblage de mots, fragments d’espoirs et de peurs, tremblements incalculables, fulgurances fragiles.

Chaque vœu collecté auprès des passants est en quelque sorte une dédicace, un don individuel offert à tous : j’offre à ma ville et à mes proches, et à tous les inconnus, un souhait publiquement inscrit et partagé ici, avec tous, dans une même communauté ouverte au nouvel arrivant et héritière des récits noués là précédemment.

Ces vœux traduisent les doutes, les espoirs et les peurs de nos contemporains. En voici quelques exemples :

J’aimerais respirer sous l’eau.

Je voudrais une vie normale, comme les autres.

Quand je serai grand, je voudrais ne pas aller en prison.

Voir le bout du tunnel, trouver la sortie.

Remonter le temps, recommencer avec ce que j’ai dans la tête maintenant.

Qu’on me donne vingt ans de plus à vivre.

J’aimerais une augmentation de salaire.

Me vider la tête, penser à autre chose.

Je voudrais que les garçons me trouvent belle.

Avoir une autorisation de travail.

Je voudrais retrouver l’étoile brillante que j’ai perdue ici.

Je voudrais que l’humanité sorte du chaos, vite ! Moi y compris.

Et voici quelques traductions en ex-voto contemporains :

 

 

 

 

 

 

 

L’originalité de l’installation Ex-voto, au-delà de la grande présence de l’œuvre disséminée dans le tunnel National, réside dans le caractère systémique du nœud d’échanges sociaux et de croisement d’imaginaires mis en place à l’occasion de l’oeuvre installée. Cette stratégie d’inscription de l’originalité de chacune de nos vies dans un contexte local, combine en effet une mémoire territorialisée, notamment celle des bombardements de la seconde guerre mondiale, à des usages déterritorialisés et amnésiques, ceux des nouveaux usagers. Elle tente de revitaliser la métropole, comme le croisement génétique et le renouvellement générationnel le font depuis l’aube des temps, afin de produire un tissu local organique, singulier et singularisant.

Parce qu’Ex-voto se veut une œuvre individualisante et incluante, elle ne s‘appuie pas sur une identité de quartier, toujours excluante. Chaque vœu est en quelque sorte une dédicace, un don individuel offert à tous : j’offre à ma ville et à mes proches, et à tous les inconnus, un souhait publiquement inscrit et partagé ici, avec tous, dans une même communauté ouverte au nouvel arrivant et héritière des récits noués là précédemment.

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EX-VOTO est une curiosité d’échelle urbaine proposée par Maryvonne Arnaud et Philippe Mouillon, et réalisée en collectant les vœux d’habitants de Marseille, au fil des rencontres. Cette proposition s’inscrit dans le programme “ Quartiers Créatifs ” conçu et porté par Marseille-Provence 2013 avec le soutien financier de la Fondation Logirem, de Logirem, de la Caisse des  Dépôts et Consignations, du Fonds Européen de Développement Régional, de Marseille Provence Métropole et de la ville de Marseille. Une production de Marseille-Provence 2013.

Conception plastique et conception urbaine Maryvonne Arnaud, Philippe Mouillon; Régie générale, Pierre Auzas; Conception technique, Marian Janda, Michel Arnaud; Conception graphique, Pierre Girardier et Philippe Borsoi; Médiation de proximité, Cendrine Chanut.

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Atelier-monde

Atelier-Monde tente d’initier un processus d’interrogation en interface avec le public, comme une boucle qui interroge, comme un dispositif d’incubation destiné à refonder la vie de la cité. Ce va et vient entre l’expérience quotidienne et concrète de tout à chacun – ici localisé, et les expériences d’une multitude d’auteurs – disséminés dans le monde, renouvellent l’espace public en l’arrachant aux pesanteurs héritées de l’habitude pour déplier d’autres cohérences.

Le cercle des auteurs associés dès l’origine à l’initiative atelier-monde : les artistes Maryvonne Arnaud et Philippe Mouillon, les sociologues Yves Chalas et Henry Torgue, les philosophes Daniel Bougnoux et Yves Citton, ont affirmé clairement ce postulat en invitant des auteurs vivants en Rhône-Alpes comme Jean-Pierre Chambon, Olivier Frérot, Luc Gwiazdzinski, Bernard Fort, Xavier Garcia, et en les confrontant à d’autres, disséminés dans le monde, comme Bruno Latour, Stefano Boeri, Janek Sowa, François Ascher, Abdelwahab Meddeb, Osamu Nishitani, Patrick Chamoiseau, Bernard Stiegler, Augustin Berque, Thanh Nghiem, Alaa El Aswany, Shumona Sinha

Atelier-Monde place les représentations esthétiques au cœur du dispositif d’échange. Chaque atelier s’ouvre et s’appuie sur des images, des films, des fragments sonores, autant d’indices du monde qui provoquent et stimulent la réflexion, mais qui permettent aussi et surtout de préserver un échange intellectuel accessible au citoyen ordinaire, car plus intuitif et ouvert sur l’expérience intime.

Cette collecte mondiale de doutes est une tentative de rendre visibles les impensés de l’époque, les fragilités des représentations et des interprétations dominantes d’un réel qui s’échappe, qui n’est jamais là où on le cherche, ou sous la forme attendue.

  Maryvonne Arnaud

 

STUDIO BABEL

En 2009, le Musée des Confluences a confié à Laboratoire la conception et la réalisation d’un prototype multimédia tentant de capter à l’échelle de la planète le foisonnement des symbolisations et des pratiques sociales contemporaines puis de les représenter pour un public provenant lui même du monde entier.

Cet objet dynamique complexe chahute et oxygène nos représentations. Il construit un voisinage mondial articulant les attachements identitaires contemporains, interrogeant l’émergence de formes hybrides, et assemble le cercle familier et composite de notre entourage quotidien avec l’altérité radicale, luxuriante, instable, du système monde.

Derrière l’échelle locale de sujets apparemment ancrés dans une identité stabilisée, situés dans un temps et un espace nécessaires, s’échangent en effet époques et références, se bricolent des attachements inconnus, certains savants, d’autres étourdis.

Ces hybridations bouleversent et renouvellent les ancrages identitaires et les formes héritées. Des stabilités millénaires s’effacent ou s’exacerbent, s’enchâssent dans des formes identitaires floues ou les rejettent, traversent des turbulences browniennes où elles se nouent, s’affolent, s’apprivoisent, ou disparaissent pour un nouveau millénaire.

Le visiteur est plongé dans un ensemble asynchronique de projections qui conjugue le résultat d’une collecte disséminée sur la planète, durant laquelle la plasticienne Maryvonne Arnaud a réalisé un corpus d’attitudes sociales et de postures culturelles contemporaines, corpus assemblé numériquement puis mis en illusion de mouvement par un assemblage de 30 images par seconde, et une polyphonie centrée sur les textures de la voix projetée dans de multiples langues, assemblée aléatoirement par un programme élaboré par le compositeur Bernard Fort.

 

Ce système dynamique fut testé en public, en avril 2011, pour le lancement du festival Les Détours de Babel, avec le soutien du GMVL. Il est désormais proposé en diffusion dans les centres d’art et les scènes contemporaines d’Europe.

Maryvonne Arnaud, Philippe Mouillon, Chimères, studio-Babel

Maryvonne Arnaud, Philippe Mouillon, Chimères, studio-Babel

Maryvonne Arnaud, Philippe Mouillon, Chimères, studio-Babel

Maryvonne Arnaud, Philippe Mouillon, Chimères, studio-Babel

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Une collection de collections

Marseille-Provence 2013, Capitale européenne de la culture, et la fondation Logirem présentent en avant-première une collection de collections, cabinet de curiosités d’échelle urbaine proposée par Maryvonne Arnaud et Philippe Mouillon, et réalisée avec la participation de nombreux collectionneurs

Cette Collection de collections dessine une sorte de portrait lacunaire des collectionneurs, portraits dissemblables car aucun collectionneur ne ressemble à un autre, tout simplement parce qu’aucun imaginaire ne ressemble à aucun autre.

Cette Collection de collections est donc une invitation à la promenade dans le foisonnement des imaginaires humains, dans l’infinie diversité du vivant. Les objets collectés peuvent être simples ou précieux. Ils étaient tous éparpillés dans le monde et furent assemblés côte à côte, réunis ici, par l’obsession seule du collectionneur.

De nombreux collectionneurs partageront, ici, leur passion avec vous. Vous y verrez peut-être un digitabuphile, collectionneur de dés à coudre, un arctophile, collectionneur d’ours en peluche, un bibliophile, collectionneur de livres, un lépidoptérophile, collectionneur de papillons, un boxoferrophile, collectionneur de boîtes en fer, un canivesttiste, collectionneur d’images pieuses, un tyrosémiophile, collectionneur d’étiquettes de fromages, un conchyophile, collectionneur de coquillages, un glacophile, collectionneur de pots de yaourt, un copocléphile, collectionneur de porte-clefs, un cumixaphiliste, collectionneur d’allumettes, un echéphile, collectionneur de jeux d’échecs, un esiteriophile, collectionneur de titres de transport, un ferrovipathe, collectionneur de trains miniatures ou de patrimoine ferroviaire, un fibulanomiste, collectionneur de boutons, un nicophiliste, collectionneur de paquets de cigarettes, un glacophile, collectionneur de pots de yaourt, un operculophile, collectionneur d’opercules, un stickophile, collectionneur d’auto-collants, un céphaloclastophile, collectionneur de casse-tête, un héraldiste, collectionneur de blasons, un iconomécanophile, collectionneur d’appareils photo, un lithophiliste, collectionneur de pierres, un ludophile, collectionneur de jeux, un malacologiste, collectionneur de mollusques, un vitolphiliste, collectionneur de bagues de cigares, un molafabophile, collectionneurs de moulins à cafés, un glycophile, collectionneur d’emballage de morceaux de sucre, un saccuplastikophile, collectionneur de sacs plastiques, un vexillologiste, collectionneur de drapeaux et étendards, un notaphile, collectionneur de factures, un numismate, collectionneur de pièces de monnaie, un cucurbitaciste, collectionneur d’étiquettes de melon, un oologiste, collectionneur d’œufs d’oiseaux, un phalériste, collectionneur de décorations, un philuméniste, collectionneur de boîtes d’allumettes, un planagologiste, collectionneur de poupées, un pressophile, collectionneur de fers à repasser, un stylobiliaphile, collectionneur de stylographes, … !

Il faut aborder la Collection de collections comme nous abordions enfants ces jeux où, en reliant des points disséminés sur la feuille de papier, surgissait une figure inattendue. Quoi de plus beau qu’une collection d’inattendus ?

 

 

La critique du journal  » le Monde » du 30 juin 2012

 

jeux de paysages

A l’occasion de l’ouverture de l’Hôtel de région Rhône-Alpes construit par Christian de Porzamparc,  l’équipe conduite par Philippe Mouillon a élaboré une exposition à la fois interactive pour les visiteurs et ouverte aux contributeurs disséminés dans le territoire. Chaque visiteur peut cheminer en constituant sa propre exposition puis en l’abandonnant à la disposition des visiteurs suivants. Chaque habitant ou usager de Rhône Alpes peut la compléter en déposant des contributions sur un site dédié.

Le cheminement prend appui sur une grammaire de lieux-dits témoignant d’un réel désormais dispersé, oublié.  Les lieux-dits sont autant de récits fragmentaires, lacunaires, mais tenaces, de connivences intuitives, d’expériences pratiques, de combinaisons sensorielles, d’événements sensuels et érotiques accumulés puis légués par les individus ayant pratiqué ce territoire avant nous. Ils trament le territoire, le traduisent et l’incorporent dans des interprétations du monde.

De ce terreau s’échappent des figures inattendues d’une grande puissance de désorientation. De la Grotte Chauvet au Palais Idéal ou à l’unité d’habitation de Firminy, quelques ouvrages révèlent en effet une profondeur imaginaire nouvelle qui excède tout ancrage dans un lieu et dépasse toute inscription dans un temps.

Ils rompent les contraintes établies. Ils se projettent au-delà. Ils abusent, débordent, déforment, affolent. Ils sont guidés seulement par l’intuition d’un autre possible élargissant les possibilités humaines, augmentant l’espace d’hypothèses et d’interprétations nouvelles. Ces ouvrages font émerger une perception exogène, déterritorialisée, amnésique qui renouvelle et revitalise fortement les représentations spatiales et temporelles en leur associant des textures, des saveurs, des perceptions inédites.

Ces formes déconcertantes, d’une virulente capacité de désorientation, sont en quelque sorte le prétexte à nous interroger sur l’orientation. A l’ancrage identitaire et aux formes héritées, elles répondent trajectoires, logiques floues, turbulences incalculables. Elles déboussolent, mais anticipent pourtant les formes prochaines de territorialisation.

>> Télécharger le livret de l’exposition (pdf)

 

Maryvonne Arnaud, Yann Blanchi, Philippe Marin, Philippe Mouillon

Maryvonne Arnaud, Yann Blanchi, Philippe Marin, Philippe Mouillon

Maryvonne Arnaud, Yann Blanchi, Philippe

Maryvonne Arnaud, Yann Blanchi, Philippe

Maryvonne Arnaud, Yann Blanchi, Philippe Marin, Philippe Mouillon

Maryvonne Arnaud, Yann Blanchi, Philippe Marin, Philippe Mouillon

Maryvonne Arnaud, Yann Blanchi, Philippe Marin, Philippe Mouillon

Une exposition crée par : Maryvonne Arnaud, Yann Blanchi, Philippe Marin, Philippe Mouillon

Avec les représentations de :

Maryvonne Arnaud : chronophotographie
Marjolin Beltrol : plan-fixe
Gaëlle Cintré : street-view
Vincent Costarella : photographies des usages Jérôme Duc-Maugé et Sylvie Perrin : court-métrage
Léo Duverger : promenade à vélo
David Mouillon : précipité
Jessie Morfin : lieux-dits
Sylvain Pauchet : panoramique 360°
Fabien Ponçon : cartographie numérique
Zygmunt Z : GPS

Composition générale : Philippe Mouillon
Scénographie : Maryvonne Arnaud et Yann Bianchi – www.superlab.fr
Environnement numérique : Philippe Marin et Sylvain Pauchet – www.astrolab.net
Secrétariat général : Violette Page
Relecture, traduction : Pascale Garnier
Graphisme : Pierre Girardier, Philippe Borsoi
Post-production numérique : Fabien Ponço
Cartographie : Jessie Morfin
Recherche iconographique sur internet : Violette Page
Régie : Emmanuel Davias
Étude mécanique : Michel Arnaud
Médiation de l’exposition : les étudiants de l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Lyon
Production : Laboratoire sculpture-urbaine www.www.lelaboratoire.net

les contributions de : Images partagées sur les sites d’échanges Flickr et Facebook : Silvain Ajonc, B.Martine, Guillaume Bacciotti, Emeline Belliard, Adrien Bey, Manuel Bigourdan, Yann Botella, Alain Boué, Alain Cachat, Romain Cassagne, François Cattin, Philippe de Chabot, Guillaume Chagnard, Loïc Chollier, Olivier Clozel, Sheila Cromie, Sailly David, Théophile Demarle, Christophe Durand, Jérémie Duval, Denis F., Helio Garcia, Stéphane Gemmani, Rémi Genoulaz, Pierre Goiffon, Denis Guillaume, Lulu Guiraud, David Huguet, JaHoVil, Frédéric Joly, Schaguy Jung, K r y s, Ludovic Launer, Mathilde Mariette, Pieter Morlion, Oras, Pattoune, Marie-Christine Petitjean, Thomas Pollin, Claude Richard, Richard Reverte, Christophe Ronat, Eric Simon, Stefho74, Jérémy Thille, ToyPinChao, Tom Van Der Sijp, Minke Wagenaar architect NL, Jean-Louis Zimmermann

crédits et remerciements Hôtel de Région : © Adagp Paris 2011, Christian de Portzamparc, Antoine Cardonna, Jean-Paul Bajard, Grotte Chauvet : Jean Clottes / DRAC Rhône-Alpes, David Huguet, Ardèche Images, Syndicat mixte Espace de restitution de la Grotte Chauvet-Pont d’Arc Unité d’Habitation : © FLC Adagp Paris 2011, Jacques Léone / Grand Lyon, Pierrick Arnaud / Région Urbaine de Lyon, Marc Chatelain, le réseau Utopies Réalisées – un autre regard sur l’architecture du XXème siècle  www.utopies-realisees.com, Gare TGV : © Adagp Paris 2011, Jean-Luc Rigaux, Théâtre Antique : Jean-Luc Rigaux Couvent de la Tourette : © FLC Adagp Paris 2011, Jacques Léone / Grand Lyon, le réseau Utopies Réalisées – un autre regard sur l’architecture du XXème siècle  www.utopies-realisees.com Cité du Design : Jean-Luc Rigaux Les Gratte-ciel : Pierrick Arnaud / Région Urbaine de Lyon, le réseau Utopies Réalisées – un autre regard sur l’architecture du XXème siècle  www.utopies-realisees.com Station des Arcs : © Adagp Paris 2011, Eric Dessert, David Magnin Les Etoiles : Jacques Léone / Grand Lyon, Pierrick Arnaud / Région Urbaine de Lyon, le réseau Utopies Réalisées – un autre regard sur l’architecture du XXème siècle  www.utopies-realisees.com Maison Unal : Joël et Claude Unal, Château d’eau : © Adagp Paris 2011, Pont en fil de fer : Jean-Luc Rigaux, Nouvelle buvette, © Adagp Paris 2011.
Nous remercions tout particulièrement l’ensemble des services de la Région Rhône-Alpes pour leurs aides et leurs conseils.